Instabilité du prix de carburant dans la ville d’uvira, la population manque à quel Messie se vouer
Le maire de la ville d'Uvira dans une communication vocale distillée sur la toile par sa cellule de communication, a tenu à informer au public que les stations-services de la ville ont été en sécheresse de stock, toutes les stations ont été vides. Cette carence selon le maire était dû au fait que la cargaison de carburant en direction d'Uvira est restée bloquée dans la ville de Kigali au Rwanda par laquelle le carburant destiné à certaines villes de l’est de la RDC passe.
Selon le premier citoyen de la ville, après réception de six camions citernes dans la ville le mercredi dernier. Une réunion ce jeudi 16 janvier avec les pétroliers s’est tenue à sa résidence privée dans laquelle le carburant qui se négociait déjà à un prix au-delà de 8000fc a été rabattu à 5500fc. Kiza Muhato appelle la population à la patience, « quand d’autres stocks entreront dans la semaine partant du lundi 20 janvier, le prix reviendra à la normale doc 3700FC. » a-t-il conclu.
De la part du mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA, a pointé du doigt les commerçant d'Uvira, qui selon eux, les pétroliers les produits en créant la rareté sur le marché en vue d’influencer la hausse du prix. Une situation qualifiée d’immorale par François Igilima, responsable de la lucha et rapporteur du cadre de concertation de la société civile d'Uvira.
Celui-ci a plus tard changé sa position en appelant la population à garder son mal en patience en attendant le deadline sur la baisse du prix de carburant fixé par la mairie.
Du côté du mouvement citoyen Machozi ya Raia, se dit indigné par selon eux, le flou qui règne au tour de la communication de l’autorité locale sur le paradoxe du prix de carburant dans la ville.
C’est ainsi qu’à travers une communication signée par son coordonnateur Dunia amissi, la structure appelle les transporteurs dont les motards, tri cyclistes (bajajiste… ndlr), ainsi que les chauffeurs à observer une journée sans transport ce lundi 20 janvier pour demander aux parties prenantes de s’impliquer effectivement dans la baisse du prix de carburant.
Cédric Unega