Justin Bitakwira : « Uvira n'est pas une colonie de Bukavu »
Le député national Justin Bitakwira fait ces déclarations dans son meeting populaire tenu à Uvira ce samedi 11 janvier, dans le cadre de ses vacances parlementaires. L’autorité morale du parti politique Alliance de la République pour la Conscience Nationale (ARCN), est choquée par le service de la DPMER.
Selon lui, la main d’œuvre est importée pour venir travailler à Uvira, Les fils et filles du terroir dés œuvrés et à leur triste sort. L’élu d’Uvira fustige les agents de ce service qui ont été limogés par la province et remplacés par des personnes affectées par le gouvernorat dont la plupart ne sont pas des habitants d’Uvira. Il appelle le gouverneur de province à penser à comment redresser la barre, faute de quoi, les portes de ce service seront celées par la population locale qui est sa base électorale.
A l’occasion il félicite le générale Pacifique Masunzu pour sa nomination à la direction de la troisième région militaire. Cependant, il lui donne un délai de six mois pour terminer la guerre dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga. Selon Justin Bitakwira, l’ouvrier sera jugé par la qualité de son œuvre.
De l’autre côté, il recommande aux gestionnaire du budget de consacrer la totalité des frais alloués à la défense, aux FARDC et les WAZALENDO.
Celui-ci conseille au président de la république dans son projet de révision de la constitution de s’éloigner de ceux qui mettent le sentiment avant la raison. Il dit attendre le choix du modèle que le président Félix Antoine Tshisekedi veut se faire dans l’histoire du pays. L’élu d’Uvira se dit favorable pour une démocratie apaisée et non une démocratie brutale.
« Certes, qu’il est prévue que l’actuelle constitution peut être révisée mais nous devons aller en avant et pas revenir en arrière. Le problème ce qu’i y a des congolais qui pensent qu’il est possible de renouveler la constitution pour dire qu’il n’y aura plus de renouvellement de mandat pour devenir éternel », conclut Justin Bitakwira Bihonahai.
Par Cédric UNEGA